Lisbonne, 1938. Veuf, solitaire, Pereira est responsable de la page culturelle de l’hebdomadaire Lisboa. Il parle au portrait de sa défunte épouse, aime la citronnade et l’omelette aux herbes, ne se ménage pas autant que le voudrait sa mauvaise condition physique, et se passionne davantage pour la littérature (en particulier pour les auteurs français) que pour la politique.

Sa vie simple est bouleversée par sa rencontre avec Monteiro Rossi, un jeune italien qu’il engage comme stagiaire pour le journal. Alors que le salazarisme sévit au Portugal et que la guerre d’Espagne fait rage, Monteiro Rossi et son amie Marta vont sensibiliser Pereira aux dérives politiques de la dictature.

 

Pereira prétend, d’Antonio Tabucchi, traduit de l’italien par Bernard Comment.
Folio, 214 pages, 2010 pour la traduction française (1994 pour la version originale).